Le site de Boën est connu par des textes dès 1205. La ville de Boën se développe autour d'une église datant vraisemblablement à l'origine du 11e siècle. Vers 1250, le seigneur Guy 1er de Damas accorde une charte de franchise à la ville naissante. En 1320 la ville s'entoure d'une enceinte et son parcellaire se met rapidement derrière les murailles et prend corps autour de la traversée médiévale d'orientation sud nord. Au 14e siècle la maison forte des Couzan s'insère dans la ville et au siècle suivant l'église paroissiale s'agrandit. Durant le 16e siècle les confréries s'étoffent et la chapelle du Mont-Calvaire est édifiée, tout comme le lieux de rassemblement de la confrérie du Saint-Esprit qui deviendra collège en 1556 après sa dissolution. Au début du 17e siècle la confrérie des pénitents blancs édifie sa chapelle tandis que dès 1662 un bâtiment unique servant d'hôpital et d'école de fille voit le jour. Au 18e siècle, période la plus prospère pour Boën, la ville comprend déjà une grenette, des fours et des pressoirs banaux, tandis que le château médiéval est remplacé par une demeure construite par Michel Dal Gabbio vers 1779. A cette époque la ville commence à s'étendre au-delà de ses murailles. Le pont sur la Lignon, en pierre, date de 1745 et la ville reçoit la visite inopinée de Louis Mandrin. Jusqu'au 19e siècle, l'activité politique et économique (marché et foires) se déroule intra-muros ; puis l'expansion de la ville gagne très largement les faubourgs et les fortifications sont détruites. Au 19e siècle, période de tous les changements, la route nationale 89 pénètre la ville, entraînant la destruction des remparts, de la halle et de tout un îlot de maisons, mais également la création d'un grand nombre d'autres le long de celle-ci. Au 19e siècle encore, sont édifiés une nouvelle église, un hôtel-de-ville, une halle aux grains et l'enseignement scolaire se développe avec l'arrivée des frères maristes et la création d'un groups scolaire. Puis avec l'arrivée du train, au tout début du 20e siècle, l'industrie textile et métallurgique se développe à Boën et de belles demeures d'industriels sont édifiées. Au 20e siècle, la culture de la vigne est totalement abandonnée et les terrains se couvrent de pavillons particuliers et de lotissements. Actuellement la municipalité procède à un " rajeunissement " du centre ville.
Fiche
Sommaire
Aires d'études | Boën - Sail-sous-Couzan |
Adresse | Commune :
Boën
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Vue d'ensemble du hameau de l'Argentière.
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Groupe scolaire (Sordet (rue du) 30). Vue générale de la façade, du sud-est.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A1 des Malards, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A2 des Malards, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B1 de la Ville, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B2 de la Ville, échelle originale 1/2500e.
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Boën. - Chantier des Tailleurs de Pierres. Imp. Commarmond à Boën A. Durand, phot.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B3 de la Ville, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A1, détail de à Giraud, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A2, détail de la Volame, Malards et Grenaud, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A1, détail de Paparel, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A2, détail de la Chaux, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section A2, détail du Domaine Bailly, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B2, détail de Grozeillier, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B2, détail sans toponyme, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B3, détail de Largentière, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B3, détail de le Mâs, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B3, détail du moulin de Boën, échelle originale 1/2500e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B1, détail de la Ville de Boën, échelle originale 1/1250e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B1, détail de la Ville de Boën, échelle originale 1/1250e.
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Plan cadastral ancien, 1826. Section B1, détail de la Ville de Boën, échelle originale 1/1250e.
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Boën. - Le Goure de la Chapelle / Edition Combet, Boën / IMP REUNIES NANCY.
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Petits Prés, plaque kilométrique sur cuvage, section AI 137. Vue d'ensemble.
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Vue d'ensemble du piédroit subsistant d'une cheminée située dans une ferme à Mallard, commune de Boën (1986 AH 195, 196).
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La Garde-ouest, ancien café, ancien relais de poste très remanié, section AI 85. Vue d'ensemble.
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Boën - Château de La Chaux, côté est" situé à l'est de la ville, à proximité de l'actuel collège.
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Boën, Groseiller-Ouest (1986 AK 247), clos avec cuvage et puits.
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Vue générale du hameau de l'Argentière.
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La Chaux-Est, puits, section AE 291. Vue d'ensemble.
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Bouteille de vin du Forez. J. Masson, viticulteur à Boën (Loire).
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Boën - Château de La Chaux, côté sud-est" situé à l'est de la ville, à proximité de l'actuel collège.
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Vue partielle du hameau de l'Argentière.
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BOËN. - Groupe scolaire.". Vue générale de la façade, du sud-est.
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Vue générale aérienne de la commune de Boën.
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Vue générale aérienne de la commune de Boën.
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Plan cadastral ancien, 1826. Tableau d'assemblage, échelle originale 1/10 000e.
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Vue générale des jardins ouvriers au bord du Lignon.
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Vue générale aérienne de la commune de Boën.
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Vue générale de la commune de Boën avec le hameau de l'Argentière au second plan, les usines Bourg au premier.
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Vue partielle du hameau de l'Argentière.
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Vue générale de la géographie et topographie de l'ouest de la commune.
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La Chaux Est, maison bourgeoise dite Château de la Chaux, section E 217, 288. Vue d'ensemble des bâtiments.
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BOEN - L'Argentière (Le Lignon). Imp. Commarmond, Boën.
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Usine de l'Argentière (Argentière (l'), 1986 AL 602 à 608). Vue générale.
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Vue de la partie haute du piédroit et du linteau en bois d'une cheminée située dans une ferme à Mallard, commune de Boën (1986 AH 195, 196).
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Les Corbines, bâtiment pour la pisciculture, section AB. Vue d'ensemble.
La commune de Boën, chef lieu de canton, est un territoire essentiellement rural et de petite superficie. Cette commune verrouille la plaine du Forez à l'ouest et s'ouvre au-delà sur les vallées du Lignon et de l'Anzon. Son territoire était de façon traditionnelle exploitée en polyculture avec une prépondérance de la viticulture. Située à une hauteur moyenne de 450 m, à flanc de coteau, la commune marque assez précisément la limite occidentale de la plaine et par conséquent le paysage, rythmé par le bourg et les nombreux hameaux, faisait alterner les bois, les champs et les vignes. Boën compte aujourd'hui pas moins de 29 lieux-dits dont un certain nombre était connu dès le 13e siècle.